L'association Mieux Vivre à Saint-Émilion fête le printemps dans les jardins de la rue Vergnaud le 21 mars.
Béatrice FERRER
La possible transformation de petits jardins situés rue Vergnaud en places de stationnement mobilise, rappelons-le, un groupe d'irréductibles Saint-Émilionnais, parfaitement hostiles à cette idée. Regroupés au sein de l'association « Mieux vivre à Saint-Émilion », ils font des émules et trouvent de nombreux alliés parmi les amoureux de la cité médiévale. En quelques mois, les amis des jardins de Saint-Émilion ont fait flores. Ils ont participé à leur façon à la nuit du patrimoine, en organisant un repas dans les jardins. Leur blog donne régulièrement des nouvelles des jardins, et un concours de poème permettra aux plus éloquents des amoureux de la cité médiévale de gagner quelques bouteilles de saint-émilion grand cru.
Avec l'arrivée du printemps, « Mieux vivre à Saint-Émilion » accueille de nouveaux alliés. Chunk Manitu Tanka, président de l'association Old West Mémory et ses amis plantent leur tipi dans les petits jardins de la rue Vergnaud du 14 au 22 mars. Tout un symbole. « Le combat des indiens d'Amérique pour défendre leurs terres et territoires rappelle par certains côtés, notre action pour défendre nos petits coins de terre au sein de la cité » explique Yves Nouvel président de l'association. Les jardins entretenus et fleuris, pleins de vie grâce au tipi et à ses habitants seront, une nouvelle fois, ouverts à ceux qui soutiennent l'action de l'association le 21 mars. â Nous fêterons le printemps avec un grand pique-nique en soirée et une animation musicale ». Tables et bancs seront installés, à chacun de porter quelques plats à partager avec ses voisins. Toutes les informations concernant la vie de l'association sont disponibles sur le blog : http://www.mieuxvivre-saint-emilion.org/
Le concours dé poésie se termine le 21 mars, Contacts : sur le blog, ou bien Yves Nouvel, ou bien la librairie des colporteurs rue du Thau à Saint-Émilion.
En 1854, le Président des Etats-Unis d'Amérique offrit d'acheter une large zone du territoire Indien, et promit une « réserve » aux tribus dépossédées.
Voici la réponse du Chef SEATTLE :
Comment pouvez-vous acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? L'idée nous paraît bien étrange.
Nous sommes une partie de la terre, et, elle fait partie de nous.
Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères. Les crêtes rocheuses, les sucs des prés, la chaleur du poney, et l'homme : tous appartiennent à la même famille.
Nous savons au moins ceci : la terre n'appartient pas à l'homme. L'homme appartient à la terre, toutes les choses se tiennent.
Au-delà du sentiment Indien qu'il exprime; ce texte a valeur universelle : il définit de façon très limpide les rapports de l'être humain avec la Nature.
Analogie, dans le cadre des jardins, le respect du patrimoine, les legs des anciens. Que laisseront-nous à nos enfants ? Une bétonnade effrénée !
N'est-il pas temps de redécouvrir certaines vraies valeurs, celles la même que nous transmettrons à nos enfants et petits enfants :
« Nous avons su nous arrêter à temps, nous avons su préserver votre environnement, nous avons respecté la nature afin que vous même puissiez transmettre cette terre »
Chunk Manitu Tanka
Old West Mémory